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Flou

by Marc Di Malta

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1.
Flou 03:46
FLOU Flou, comme tu t'en balances de tout Sous ton regard déboulonné. Et y'a le feu au lac. Tu t'endors. Je fais les comptes. Si on arrive à s'en sortir. Si on arrive à sortir. Flou, tout en bas dans la rue. Oh toi ma muse Grisante comme un escalator. y'aura des barres HLM à perte de vue. Pas l'ombre d'un doute. des files d'attentes, un aéroport. Et puis l'amère. Je viendrai te chercher devant la baraque à frite. Invertébré mélancolique. flou, comme tu t'en balances de tout Ça me saccage. T'allais presque le dire. T'allais presque le pire. Et tu te marres. Juste derrière la porte. Quelle insolence. Désireuse des désirs déchus. Paresseuse autodidacte. Flou, couvre toi bien dehors il neige J'te trouve un peu surex Posé sur le piédestal que je t'avais offert Comme un parfum de déjà vu 100 fois 1000 fois, personne. Si on arrive à s'en sortir. Si on arrive à sortir. Flou comme je ne m'en balance pas. Flou comme je m'en balance. Je viendrai te chercher devant la baraque à frite. Invertébré mélancolique. flou, comme tu t'en balances de tout Ça me saccage. T'allais presque le dire. T'allais presque le pire. Et tu te marres. Juste derrière la porte. Quelle insolence. Désireuse des désirs déchus. Paresseuse autodidacte.
2.
La Jetée 04:10
LA JETÉE Elle marche au bord de la jetée. Lui, debout, immobile. Elle ferme les yeux. Il fait encore jour. Où est-ce qu’on s’en va comme ça ? Nos visages, nos silhouettes anonymes. Où est-ce qu’on s’en va comme ça ? Quel dessin, quel plan, quelle histoire ? Une femme assise, la tête entre ses mains. lui fait les cent pas. Le bruit de la ville au lointain. Elle se retourne. Il marche vers la jetée. Elle écoute le vent. Des mots s’en vont par vagues. hurlent qu’Il ne les entend pas. Où est-ce qu’on s’en va comme ça ? Nos visages, nos silhouettes anonymes. Où est-ce qu’on s’en va comme ça ? Quel dessin, quel plan, quelle histoire ? Elle tourne au coin d’une rue. Il marche au bord de la jetée. Quelqu’un regarde par la fenêtre. Le soir va tomber. Les oiseaux se sont tus. Lui rentre les épaules. Elle martèle le pavé. Le soleil qui décline. Où est-ce qu’on s’en va comme ça ? Nos visages, nos silhouettes anonymes. Où est-ce qu’on s’en va comme ça ? Quel dessin, quel plan, quelle histoire ? Où est-ce qu’on s’en va comme ça..
3.
Les talons aiguilles dans la cuisine Sous-marin traquenard, visage pâle et sonar, qu’on s’en aille. Le coeur dans la saumure, les aspirants aux murmures, les détails. Qu’on était bien. Un bunker une île, des voyageurs immobiles, tournent autours. Les comptes à rebours, s’en serait fallu de peu. Qu’on était loin. Qu’on était beaux avec nos gueules de gentils crocodiles, À pointer du regard la vitesse, le coeur dans la saumure. Volutes enivrantes, inspirer, expirer le Ying et le Bang. Léthargie frénétique, magnifique naufrage. Les talons aiguilles dans la cuisine, un café, une clope, les échafaudages Et puis les échafaudages. Chute de reins et dix de der, nus au grand air, en bataille. Les caresses incandescentes, l’amour en pente, les détails. Qu’on était bien..
4.
Enfumé Tu sais quoi ? Je n'en sais plus rien, Ce qu'ils en disent. Qu'on veuille le feu Ou la Tamise Qu'on se brise, un peu. Et alors ? Qu'est-ce que tu croyais ? Enfumé Tu sais quoi ? Quoi qu'on en dise. Que l'on se voit, qu'on se divise. J'ai chargé la tour de Pise. Je tease, je surfait Tu es sûre ? Tu n'veux pas sortir ? Enfumé, dehors.
5.
11H11 03:19
11:11 J’ai plus sommeil, j’ai la mâchoire caduque, Des envies d’endorphine. Communiquant tremblant à la ronde, tentaculairement étriqué. Je rase les murs. Couper court, circuit fermé. Vite, sortez le train d’atterrissage. Invoquer Terre Lune stratus, cumulonimbus Qui a dit Soleil, 1-2-3 Soleil ? Qui l’a dit pour la première fois ? Un gars du bâtiment rectangle. Un mouchoir avec son nom brodé à la main. Couper court, circuit fermé. Vite, sortez le train d’atterrissage. Invoquer Terre Lune stratus, cumulonimbus Onze heures onze, attention décollage ! Couper court, circuit fermé. Attention décollage ! Invoquer Terre Lune stratus, cumulonimbus
6.
NOUS SOMMES VIVANTS ET VOUS ÊTES MORTS Nous sommes des dieux mystérieux, Îlots perdus d’un océan imprévisible. Visions asynchrones, perchées, se jouant de vous sur nos miradors. En demi-sommeil, nus dans l’alignement du parc. Corps électriques passifs en station diagonale. Enfants d’une matrice miraculeusement défectueuse. L’addition des dysfonctionnements, un bruit coloré, difficile, Une issue de secours, ce qu’il vous restait de légèreté, d’oxygène. Alors que tout est fonction, nominatif et contractuellement simple, Occupe les têtes, les bouches, les mains ridées, esseulées. Je vous sais alimentant maintenant des simulacres de miel et d’amertume. Excusez moi mais.. Rien n’émet plus le signal. Nous sommes vivants et vous êtes morts. Nous les dieux mystérieux En demi-sommeil, nus dans l’alignement du parc. Corps électriques passifs en station diagonale. Nous sommes vivants et vous êtes morts Et rien n'émet plus le signal... C’est étroit, regarde ou tu te mets Le haut, le bas, dansent Avance à la file, c’est par là Marche sur la tête. Tu cherches une chaise, une fusée, une chambre noir Avance à la file sur 13 minutes d’attente Comme un fil, commun Sur les plaques tectoniques Danse le mobilier, le haut, le bas Les anciens possibles Fixe, ça peut tanguer encore longtemps Vous, le point, l’éloignement Je ne vous sais plus Perdre, apprend à te perdre Exit, à la file, exit. Excusez moi mais.. Rien n’émet plus le signal. Nous sommes vivants et vous êtes morts. Nous les dieux mystérieux En demi-sommeil, nus dans l’alignement du parc. Corps électriques passifs en station diagonale. Nous sommes vivants et vous êtes morts Et rien n'émet plus le signal...
7.
Épidermique 05:13
Épidermique Tu ne verras rien, Gardé de la tête au pieds, Par des douanes épidermiques. L’âme se frotte, la chair se défend. Tu ne verras rien, Dans ma geôle oculaire, tenu secret, Sous l’amoncellement d’écume en mouvement, Que secrètent des tempêtes secrètes. Tu ne verras rien, Pas un bruit. Que j’écarquille les yeux, Que je me brosse un sourire. Tu ne verras rien, Organes, bras, jambes s’agitent, Secondent des intentions légendaires, Remuent l’immobilité, Mentent à perte de vue. Tu ne verras rien, Que tu m’épies sans répit, Que tu m’élucides, Sous des armées secrètes de coups d’oeil. Tu ne verras rien, Gardé de la tête au pieds, Par des douanes épidermiques, L’âme se frotte, la chair se défend. Tu ne verras rien, Que tu rafistoles un à un des copeaux, n’y fera rien. Dés qu’il veut s’observer, Le monde part en miettes. Le monde part en miettes. Gardé de la tête au pieds, Par des douanes épidermiques..
8.
MÉLODIES BIPOLAIRES Cambrée, tortueuse, je viendrai dans tes méandres. Ton orgue d’humeur jouera des mélodies bipolaires. Contraints à l’inutile, avec nos miracles, nos tickets restaurant. Puis l’attente. Regarder la nuit, le jour les échangeurs. Sans aucune nouvelle, rester bouches bées. Nos allants alambiqués, en fuite se font désirer. Ton orgue d’humeur jouera des mélodies bipolaires. Il y aura des enseignes magnifiques, des autoroutes fascinantes. Ton orgue d’humeur jouera des mélodies bipolaires. Cambrée, tortueuse, je viendrai dans tes méandres. Je serai le sol sous tes pieds, au risque de m’effondrer. Ton orgue d’humeur jouera des mélodies bipolaires. Sur la corniche, sentir le vent. A toute vitesse, se faire peur. Arrêter le temps, jouer des mélodies bipolaires.
9.
Satellite 03:19
SATELLITE M'entendez-vous ? M'épiez-vous ? Du haut de mon satellite, en l'air.. J'en croise, des secondes, des siècles. Des choses à remplir, du vide. J'en voie qui ont peur. Qui s'inquiètent de moi, de ma solitude. Derrière mon hublot Quand je ferme les yeux. Êtes-vous là, mon ami ? Je vous cherche encore Dans les plis de mon enfance. Sous le ciel, les antennes Le bruit des mots. Les deux pieds sur le frein. Bâtisseur d'inutiles émois. Tout petit vu d'en haut. Tout petit vu d'en bas. Du haut de mon satellite..
10.
Plan Large 06:28
PLAN LARGE Tu as quitté la pièce. Un bruit, un souffle, un agacement manque. A la fenêtre, je te vois, tu marches dehors. On ne parle pas, on dit qu’il y a le temps. On était ou on sera. Un jour j’irai marcher avec toi. Je nous regarderai passer dehors. Il faudra que j’ai le pas plus lent, que je relâche mes épaules. que j’essaie d’être beau un peu, pour toi. Rien à faire, je m’en fais pour rien. Aller, laisse toi aller où je n’sais pas. Où tu te perds ? A la limite, au bord des mondes. A la limite, ne te penche pas trop au bord des mondes. C’est pas dit qu’on y vive mieux. Y’a bien cette main qui joue, qui rejoue. Et toi t’es sens dessus dessous. Je voudrais un avion, une fusée, pour échapper à quoi. Et tant que la lumière suit, je marche dans les pas de mon ombre. C’est facile je sais, c’est cruellement confortable. Je suis devenu un schéma, j’ai perdu mon kaléidoscope. Où te perds tu ? Je me souviens, quand je te cherchais .. Tout doit disparaître, même la mélancolie. Faire table rase. C’est triste de regarder dans la même direction. T’es belle quand tu regardes ailleurs. Il y a toujours ce lac gelé, ce centre de galaxy. Plan large, on ne fait que se croiser. Faits de vents contraires, de vagues éphémères obsessionnelles, forment un rythme dans la répétition. Enfin un décollage.. Ça tourne, chaque fois quand je me crois immobile. Avec toi sur la photographie, c’est ça le vertige. Ma voix enregistrée qui essaie de trouver la sortie. M’entends tu ? Faut l’écrire vite. En une révolution, qu’on puisse marcher côtes à côtes. Garder la tête en l’air. Sans se perdre dans un jeu de miroirs. Je répète : on est beau quand on regarde ailleurs. Plan large, on ne fait que se croiser. Faits de vents contraires, de vagues éphémères obsessionnelles, forment un rythme dans la répétition. Enfin un décollage..

credits

released February 12, 2015

Textes & Musique : Marc Di Malta
Sauf Épidermique : Texte : Sébastien Pons

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Marc Di Malta Grenoble, France

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