1. |
Flou
03:46
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FLOU
Flou, comme tu t'en balances de tout
Sous ton regard déboulonné.
Et y'a le feu au lac.
Tu t'endors.
Je fais les comptes.
Si on arrive à s'en sortir.
Si on arrive à sortir.
Flou, tout en bas dans la rue.
Oh toi ma muse Grisante comme un escalator.
y'aura des barres HLM à perte de vue.
Pas l'ombre d'un doute.
des files d'attentes, un aéroport.
Et puis l'amère.
Je viendrai te chercher devant la baraque à frite.
Invertébré mélancolique.
flou, comme tu t'en balances de tout
Ça me saccage.
T'allais presque le dire.
T'allais presque le pire.
Et tu te marres.
Juste derrière la porte.
Quelle insolence.
Désireuse des désirs déchus.
Paresseuse autodidacte.
Flou, couvre toi bien dehors il neige
J'te trouve un peu surex
Posé sur le piédestal que je t'avais offert
Comme un parfum de déjà vu
100 fois 1000 fois, personne.
Si on arrive à s'en sortir.
Si on arrive à sortir.
Flou comme je ne m'en balance pas.
Flou comme je m'en balance.
Je viendrai te chercher devant la baraque à frite.
Invertébré mélancolique.
flou, comme tu t'en balances de tout
Ça me saccage.
T'allais presque le dire.
T'allais presque le pire.
Et tu te marres.
Juste derrière la porte.
Quelle insolence.
Désireuse des désirs déchus.
Paresseuse autodidacte.
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2. |
La Jetée
04:10
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LA JETÉE
Elle marche au bord de la jetée.
Lui, debout, immobile.
Elle ferme les yeux.
Il fait encore jour.
Où est-ce qu’on s’en va comme ça ?
Nos visages, nos silhouettes anonymes.
Où est-ce qu’on s’en va comme ça ?
Quel dessin, quel plan, quelle histoire ?
Une femme assise, la tête entre ses mains.
lui fait les cent pas.
Le bruit de la ville au lointain.
Elle se retourne.
Il marche vers la jetée.
Elle écoute le vent.
Des mots s’en vont par vagues.
hurlent qu’Il ne les entend pas.
Où est-ce qu’on s’en va comme ça ?
Nos visages, nos silhouettes anonymes.
Où est-ce qu’on s’en va comme ça ?
Quel dessin, quel plan, quelle histoire ?
Elle tourne au coin d’une rue.
Il marche au bord de la jetée.
Quelqu’un regarde par la fenêtre.
Le soir va tomber.
Les oiseaux se sont tus.
Lui rentre les épaules.
Elle martèle le pavé.
Le soleil qui décline.
Où est-ce qu’on s’en va comme ça ?
Nos visages, nos silhouettes anonymes.
Où est-ce qu’on s’en va comme ça ?
Quel dessin, quel plan, quelle histoire ?
Où est-ce qu’on s’en va comme ça..
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3. |
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Les talons aiguilles dans la cuisine
Sous-marin traquenard, visage pâle et sonar, qu’on s’en
aille.
Le coeur dans la saumure, les aspirants aux murmures, les
détails.
Qu’on était bien.
Un bunker une île, des voyageurs immobiles, tournent
autours.
Les comptes à rebours, s’en serait fallu de peu.
Qu’on était loin.
Qu’on était beaux avec nos gueules de gentils crocodiles,
À pointer du regard la vitesse, le coeur dans la saumure.
Volutes enivrantes, inspirer, expirer le Ying et le Bang.
Léthargie frénétique, magnifique naufrage.
Les talons aiguilles dans la cuisine, un café, une clope, les
échafaudages
Et puis les échafaudages.
Chute de reins et dix de der, nus au grand air, en bataille.
Les caresses incandescentes, l’amour en pente, les détails.
Qu’on était bien..
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4. |
Enfumé (Remix)
02:27
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Enfumé
Tu sais quoi ? Je n'en sais plus rien,
Ce qu'ils en disent.
Qu'on veuille le feu
Ou la Tamise
Qu'on se brise, un peu.
Et alors ?
Qu'est-ce que tu croyais ?
Enfumé
Tu sais quoi ? Quoi qu'on en dise.
Que l'on se voit, qu'on se divise.
J'ai chargé la tour de Pise.
Je tease, je surfait
Tu es sûre ?
Tu n'veux pas sortir ?
Enfumé, dehors.
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5. |
11H11
03:19
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11:11
J’ai plus sommeil, j’ai la mâchoire caduque,
Des envies d’endorphine.
Communiquant tremblant à la ronde,
tentaculairement étriqué.
Je rase les murs.
Couper court, circuit fermé.
Vite, sortez le train d’atterrissage.
Invoquer Terre Lune stratus, cumulonimbus
Qui a dit Soleil, 1-2-3 Soleil ?
Qui l’a dit pour la première fois ?
Un gars du bâtiment rectangle.
Un mouchoir avec son nom brodé à la main.
Couper court, circuit fermé.
Vite, sortez le train d’atterrissage.
Invoquer Terre Lune stratus, cumulonimbus
Onze heures onze, attention décollage !
Couper court, circuit fermé.
Attention décollage !
Invoquer Terre Lune stratus, cumulonimbus
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6. |
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NOUS SOMMES VIVANTS ET VOUS ÊTES MORTS
Nous sommes des dieux mystérieux,
Îlots perdus d’un océan imprévisible.
Visions asynchrones, perchées, se jouant de vous sur nos
miradors.
En demi-sommeil, nus dans l’alignement du parc.
Corps électriques passifs en station diagonale.
Enfants d’une matrice miraculeusement défectueuse.
L’addition des dysfonctionnements, un bruit coloré, difficile,
Une issue de secours, ce qu’il vous restait de légèreté,
d’oxygène.
Alors que tout est fonction, nominatif et contractuellement
simple,
Occupe les têtes, les bouches, les mains ridées, esseulées.
Je vous sais alimentant maintenant des simulacres de miel et
d’amertume.
Excusez moi mais..
Rien n’émet plus le signal.
Nous sommes vivants et vous êtes morts.
Nous les dieux mystérieux
En demi-sommeil, nus dans l’alignement du parc.
Corps électriques passifs en station diagonale.
Nous sommes vivants et vous êtes morts
Et rien n'émet plus le signal...
C’est étroit, regarde ou tu te mets
Le haut, le bas, dansent
Avance à la file, c’est par là
Marche sur la tête.
Tu cherches une chaise, une fusée, une chambre noir
Avance à la file sur 13 minutes d’attente
Comme un fil, commun
Sur les plaques tectoniques
Danse le mobilier, le haut, le bas
Les anciens possibles
Fixe, ça peut tanguer encore longtemps
Vous, le point, l’éloignement
Je ne vous sais plus
Perdre, apprend à te perdre
Exit, à la file, exit.
Excusez moi mais..
Rien n’émet plus le signal.
Nous sommes vivants et vous êtes morts.
Nous les dieux mystérieux
En demi-sommeil, nus dans l’alignement du parc.
Corps électriques passifs en station diagonale.
Nous sommes vivants et vous êtes morts
Et rien n'émet plus le signal...
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7. |
Épidermique
05:13
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Épidermique
Tu ne verras rien,
Gardé de la tête au pieds,
Par des douanes épidermiques.
L’âme se frotte, la chair se défend.
Tu ne verras rien,
Dans ma geôle oculaire,
tenu secret,
Sous l’amoncellement d’écume en mouvement,
Que secrètent des tempêtes secrètes.
Tu ne verras rien,
Pas un bruit.
Que j’écarquille les yeux,
Que je me brosse un sourire.
Tu ne verras rien,
Organes, bras, jambes s’agitent,
Secondent des intentions légendaires,
Remuent l’immobilité,
Mentent à perte de vue.
Tu ne verras rien,
Que tu m’épies sans répit,
Que tu m’élucides,
Sous des armées secrètes de coups d’oeil.
Tu ne verras rien,
Gardé de la tête au pieds,
Par des douanes épidermiques,
L’âme se frotte, la chair se défend.
Tu ne verras rien,
Que tu rafistoles un à un des copeaux, n’y fera rien.
Dés qu’il veut s’observer,
Le monde part en miettes.
Le monde part en miettes.
Gardé de la tête au pieds,
Par des douanes épidermiques..
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8. |
Mélodies Bipolaires
04:26
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MÉLODIES BIPOLAIRES
Cambrée, tortueuse, je viendrai dans tes méandres.
Ton orgue d’humeur jouera des mélodies bipolaires.
Contraints à l’inutile, avec nos miracles, nos tickets
restaurant. Puis l’attente.
Regarder la nuit, le jour les échangeurs.
Sans aucune nouvelle, rester bouches bées.
Nos allants alambiqués, en fuite se font désirer.
Ton orgue d’humeur jouera des mélodies bipolaires.
Il y aura des enseignes magnifiques, des autoroutes
fascinantes. Ton orgue d’humeur jouera des mélodies
bipolaires.
Cambrée, tortueuse, je viendrai dans tes méandres.
Je serai le sol sous tes pieds, au risque de m’effondrer.
Ton orgue d’humeur jouera des mélodies bipolaires.
Sur la corniche, sentir le vent. A toute vitesse, se faire peur.
Arrêter le temps, jouer des mélodies bipolaires.
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9. |
Satellite
03:19
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SATELLITE
M'entendez-vous ? M'épiez-vous ?
Du haut de mon satellite, en l'air..
J'en croise, des secondes, des siècles.
Des choses à remplir, du vide.
J'en voie qui ont peur.
Qui s'inquiètent de moi, de ma solitude.
Derrière mon hublot
Quand je ferme les yeux. Êtes-vous là, mon ami ?
Je vous cherche encore
Dans les plis de mon enfance.
Sous le ciel, les antennes
Le bruit des mots.
Les deux pieds sur le frein.
Bâtisseur d'inutiles émois.
Tout petit vu d'en haut.
Tout petit vu d'en bas.
Du haut de mon satellite..
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10. |
Plan Large
06:28
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PLAN LARGE
Tu as quitté la pièce. Un bruit, un souffle, un agacement manque.
A la fenêtre, je te vois, tu marches dehors.
On ne parle pas, on dit qu’il y a le temps. On était ou on sera.
Un jour j’irai marcher avec toi. Je nous regarderai passer dehors.
Il faudra que j’ai le pas plus lent, que je relâche mes épaules. que
j’essaie d’être beau un peu, pour toi.
Rien à faire, je m’en fais pour rien. Aller, laisse toi aller où je
n’sais pas. Où tu te perds ?
A la limite, au bord des mondes. A la limite, ne te penche pas trop
au bord des mondes. C’est pas dit qu’on y vive mieux. Y’a bien
cette main qui joue, qui rejoue.
Et toi t’es sens dessus dessous.
Je voudrais un avion, une fusée, pour échapper à quoi.
Et tant que la lumière suit, je marche dans les pas de mon ombre.
C’est facile je sais, c’est cruellement confortable. Je suis devenu
un schéma, j’ai perdu mon kaléidoscope. Où te perds tu ? Je me
souviens, quand je te cherchais ..
Tout doit disparaître, même la mélancolie. Faire table rase.
C’est triste de regarder dans la même direction. T’es belle quand
tu regardes ailleurs. Il y a toujours ce lac gelé, ce centre de galaxy.
Plan large, on ne fait que se croiser. Faits de vents contraires, de
vagues éphémères obsessionnelles, forment un rythme dans la
répétition. Enfin un décollage..
Ça tourne, chaque fois quand je me crois immobile. Avec toi sur la
photographie, c’est ça le vertige.
Ma voix enregistrée qui essaie de trouver la sortie. M’entends tu ?
Faut l’écrire vite. En une révolution, qu’on puisse marcher côtes à
côtes. Garder la tête en l’air.
Sans se perdre dans un jeu de miroirs. Je répète : on est beau
quand on regarde ailleurs.
Plan large, on ne fait que se croiser. Faits de vents contraires, de
vagues éphémères obsessionnelles, forment un rythme dans la
répétition. Enfin un décollage..
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Marc Di Malta Grenoble, France
Nouvel album !!!
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